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2. Fiat Doblo 90 MultiJet Moteur et suspension prêts à tout

Le Fiat emporte les chargements grâce au sou e de son moteur et à la fermeté de ses suspensions. Sa boîte automatique est superflue pour un usage agricole.

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Le Doblo abandonne ses oripeaux de pur utilitaire. Le modèle prêté par Fiat adopte des optiques évoquant les cousines Maserati et une boîte automatique davantage taillée pour les parcours urbains que pour les cours de ferme.

IMPRESSION D'ENSEMBLE

Les avis sont partagés sur l'esthétique du Doblo. La face avant et la caisse semblent avoir été dessinés par deux designers différents... A bord, la grille et le levier de la transmission paraissent trop luxueux pour un utilitaire.

HABITACLE

La cabine est bien finie. Elle comporte trois types de plastique, dont un, composé de picots doux au toucher, est difficile à nettoyer. L'assise est bonne, mais la position de conduite ne conviendra pas à toutes les personnes de grande taille, la faute à un recul insuffisant du siège. Le volant se règle en hauteur et en inclinaison. Un accoudoir escamotable, à droite du chauffeur, apporte du confort de conduite. Chaque portière contient un vaste bac. Des compartiments sur la planche de bord, la boîte à gants surmontée d'un vide-poche et des porte-canettes s'avèrent pratiques. Les vide-poches situés à gauche du volant et sous la console centrale sont petits, l'étagère au-dessus du pare-brise pas assez profonde pour tous les chargements. Il est impossible de ranger des sacs derrière les sièges, contrairement aux autres véhicules du test. La majorité des commandes sont situées autour du volant. Le levier de vitesses, curieusement chromé, tombe sous la main.

MOTEUR

Le bloc de 1,6 l délivre 90 ch. Il est puissant, coupleux et nerveux : difficile de le prendre en défaut. La technologie Multijet, chère à Fiat, se révèle un peu bruyante. Un bouton placé près du levier de transmission enclenche ou déconnecte le mode de conduite économique qui inclut une fonction « Start and Stop ». Nous avons mesuré une consommation de 6,71 l/100 km alors que le Doblo était chargé. Nous avons peu utilisé le mode éco, poussif dans les côtes et dans les chemins.

TRANSMISSION

La boîte compte cinq rapports. Une impulsion du levier dans l'encoche gauche de la grille permet de permuter entre la gestion automatique et séquentielle de la transmission. En mode auto, les passages sont doux et la boîte gère mieux la relation entre le régime moteur et les rapports que celle du Berlingo. Les passages se font à 400 tr/min de moins lorsque le mode économique est enclenché, mais le Fiat peine alors dans les côtes. En mode séquentiel, il faut tirer le levier en arrière pour passer un rapport, et le pousser pour rétrograder, ce qui n'est pas intuitif. Pour choisir un mode de conduite ou un sens d'avancement, il faut être à l'arrêt et le pied sur le frein. Sinon, un bip retentit et une indication s'affiche au tableau de bord.

CONDUITE

De grands rétroviseurs divisés en deux parties permettent une bonne visibilité globale et focalisée sur l'arrière du véhicule. La direction précise et maniable facilite les manoeuvres, mais le pilotage de la boîte les rend fastidieuses. Les chauffeurs portant de grosses bottes et des chaussures de sécurité appuieront parfois en même temps sur les pédales de frein et d'accélérateur, proches l'une de l'autre.

COMPORTEMENT

La tenue de route est correcte à vide comme en charge. Le Doblo se révèle stable en courbe. Sa suspension ferme accepte bien la charge et préserve une garde au sol suffisante pour affronter les chemins ruraux.

CAISSE

La porte latérale et les portes arrière se déverrouillent et s'ouvrent le moteur arrêté, indépendamment des portières, mais se verrouillent en même temps. Cette sécurité paraîtra illogique à certains, voire pénible. Des revêtements protègent le fond et les côtés de la caisse, à l'exception des passages de roues. Les six points d'ancrage au sol sont placés à 20 cm des bords du coffre, réduisant le volume des chargements que l'on voudrait sangler. La grille séparant l'habitacle de la caisse se démonte sans outil pour donner accès à un espace supplémentaire en cabine en inclinant le siège passager. Le volume de chargement passe alors à 3,8 m3. L'ouverture totale des portes, permise par des loquets jaunes, est assez facile. Une prise 12 volts est présente.

ENTRETIEN

Le filtre à gasoil, situé derrière le moteur, est peu accessible. Tout comme le filtre à huile, caché derrière des tuyaux. Les niveaux sont visibles et aisés à compléter, les ampoules faciles à changer.

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